tag:blogger.com,1999:blog-9411037093022432932024-03-06T12:03:47.842-08:00L'absentéismeAnecdotes, informations et conseils pour réduire l'absentéismeUnknownnoreply@blogger.comBlogger73125tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-87618068388399705872018-06-01T23:45:00.001-07:002018-06-01T23:45:50.004-07:00Les Français "posent"-ils facilement un arrêt de travail ? (baromètre Rehalto)Chaque année, Rehalto a pris l'habitude de réaliser un sondage autour du sujet des arrêts de travail. Voici quelques enseignements de leur dernière enquête.<br />
<br />
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
Les 1500 personnes interrogées ont répondu de la façon suivante à la question "<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">Quand
vous rencontrez une difficulté nécessitant un arrêt maladie, comment
réagissez-vous ?" :</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">- 33% "posent" un arrêt de travail avec une certaine appréhension</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">- 31% se rendent à leur travail (faisant ainsi du surprésentéisme)</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">- 26% "posent" un arrêt de travail sans hésiter</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">- 10% posent un jour de congé</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;">On a donc 41% des personnes interrogées qui s'abstiennent d'arrêt de travail. Elles le justifient avant tout par une crainte de perte de revenus et en raison de leur charge de travail.</span></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
</div>
<div style="direction: ltr; language: en-US; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left; unicode-bidi: embed; vertical-align: baseline;">
<span style="color: black; font-family: "lucida sans"; font-size: 11.9pt;"><br /></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-79798871412800333012018-05-24T03:57:00.000-07:002018-05-24T03:57:01.348-07:00L'absentéisme et la recherche en gestionOn me demande souvent pourquoi il n'y a pas plus d'articles académiques écrits sur le sujet de l'absentéisme. Je vais donc synthétiser ici l'explication que je donne :<br />
<br />
- L'absentéisme est perçu par nombre de chercheurs comme un sujet "has been" au sens où il y avait déjà de l'absentéisme il y a un siècle et il y en aura encore dans 100 ans : c'est tout sauf un phénomène nouveau : rien de nouveau sous le soleil !<br />
<br />
- L'absentéisme est perçu comme la conséquence ou la face visible d'autres phénomènes. Les chercheurs vont donc s'intéresser avant tout aux causes plus profondes : les conditions de travail, l'engagement au travail, le management, le leadership, les inégalités professionnelles...<br />
<br />
- L'absentéisme est un indicateur difficile à décrypter : on peut mesurer les arrêts de travail des salariés d'une entreprise mais on ne sait pas quel était leur état de santé le jour de leur recrutement. Les arrêts de travail sont-ils dus au travail ou à des fragilités préalables ?<br />
<br />
- Les grandes causes de l'absentéisme sont connues. L'efficacité des solutions est plus difficile à évaluer : si l'absentéisme baisse, à quoi le doit-on ?<br />
<br />
- Il y a des effets de mode dans le monde de la recherche. La tendance est plus aujourd'hui à s'intéresser au présentéisme ou surprésentéisme. Ce n'est pas une critique puisque j'ai moi-même participé à ce mouvement en publiant le premier livre sur le sujet : Travailler malgré la maladie (De Boeck, 2013)<br />
<br />
<span style="font-size: small;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-1456451036967353032015-02-26T01:49:00.000-08:002015-02-26T01:49:13.254-08:00L'absentéisme au travail : version 2015 !J'ai la joie de vous avertir que la deuxième édition de mon livre "L'absentéisme au travail" vient de sortir.<br />
<br />
Par rapport à la première édition (2009) :<br />
- les chiffres ont été mis à jour<br />
- les résultats des derniers travaux de recherche ont été ajouté<br />
- j'ai modifié certains passages à partir de 5 ans d'expérience supplémentaire sur le sujet<br />
- j'ai ajouté un passage sur le passage de la lutte contre l'absentéisme à la promotion de la qualité de vie au travail<br />
- etc.<br />
<br />
Bonne lecture ! ;-)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-7961668497177913562014-11-19T01:02:00.000-08:002014-11-19T01:02:59.807-08:00Du neuf à venir !Bonjour à tous,<br />
<br />
Suite au succès de "L'absentéisme au travail" (Afnor, 2009), l'éditeur m'a demandé de rédiger une seconde édition de mon livre.<br />
<br />
Cette nouvelle édition permettra notamment de mettre à jour les chiffres de l'absentéisme, de citer les derniers travaux scientifiques sur les causes de l'absentéisme et les populations les plus touchées, ainsi que de faire le lien entre absentéisme, risques psychosociaux et qualité de vie au travail.<br />
<br />
Rendez-vous le 6 février 2015 pour la parution de l'ouvrage !<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-21631834158003340942014-10-01T06:17:00.000-07:002014-10-01T06:17:20.574-07:00Calme plat<div style="text-align: justify;">
D'habitude, la rentrée de septembre est marquée par la diffusion du baromètre de l'absentéisme du cabinet Alma consulting. Ces chiffres sont alors repris par les médias avec, malheureusement, très peu d'interrogations sur leurs valeurs, la pertinence de la méthodologie, le croisement avec d'autres sources, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette année, sans doute parce que le baromètre pointait une baisse du nombre de jours d'absence, nous n'avons eu droit qu'à quelques brefs articles dans les médias sur ce baromètre. Qui s'en plaindra ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La Rochefoucauld disait dans ses maximes que la plupart des hommes préférent qu'on parle d'eux en mal plutôt qu'on les ignore. Pour ma part, j'ai tendance à penser qu'il vaut mieux oublier un phénomène plutôt qu'en parler mal ! </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-73919973840391368062014-04-11T09:57:00.000-07:002014-04-11T09:57:10.747-07:00Arrêt de travail et abandon de poste : quelle différence ?<br /><div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<i>Absentéisme
et abandon de poste sont deux notions à ne pas confondre.<o:p></o:p></i></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">La justification de l’absence</span><o:p></o:p></h2>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
L’abandon de poste est caractérisé
lorsque vous décidez de ne pas vous présenter à votre poste sans la moindre
justification auprès de votre employeur.<o:p></o:p></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
En revanche, dès lors que vous
justifiez votre absence, même si la justification est un peu tardive, votre
employeur ne peut considérer que vous avez abandonné votre poste.<o:p></o:p></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Les sanctions encourues</span><o:p></o:p></h2>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
Après 2 jours d’absence sans
nouvelle de votre part peut s’inquiéter. Sans réponse de votre part, et une
absence qui se prolonge à une dizaine de jours, celui-ci peut vous enjoindre de
vous présenter à votre poste. Si ce n’est pas le cas, il pourra cesser de
verser votre salaire et enclencher une procédure de licenciement pour faute.<o:p></o:p></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
Dans le cas de l’arrêt maladie, un
licenciement n’est possible que si les absences entrainent une désorganisation
de l’activité dans l’entreprise dans l’hypothèse où vous avez un poste central.<o:p></o:p></div>
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="AnnaCDT" style="text-align: justify;">
D’après Annabelle Allouche, de
Legal’easy<o:p></o:p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-89078003878527753642014-01-27T01:13:00.004-08:002014-01-27T01:13:34.511-08:00L'absentéisme des cadres : les causes<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comment expliquer la tendance à la hausse de l’absentéisme
des cadres ? Par une plus grande attention à leur santé tout d’abord. On
le voit notamment à travers l’augmentation des arrêts pathologiques en amont de
congés maternité. Ils ont par exemple pu être échaudés par des connaissances
qui ont délaissé leur santé au profit de leur ambition professionnelle. Ces
cadres se rendent compte de la nécessité d’un arrêt de travail de temps en
temps pour souffler par rapport à un rythme trop élevé, d’autant qu’ils devront
tenir encore pendant des années avant de partir à un âge sans cesse reculé à la
retraite. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
« Si je reçois peu de reconnaissance, je
ne vais pas me défoncer, au risque de sacrifier ma santé » indique quant à
lui un jeune diplômé faisant référence inconsciemment au ratio de l’équité
entre contribution et rétribution. On peut y voir une manifestation du
malaise des cadres intermédiaires. Se sentant désormais plus proches de leurs
collaborateurs que des hautes sphères du pouvoir, ils sont tentés d’imiter leur
équipe en s’autorisant à s’arrêter en cas de maladie.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le thème du « malaise des cadres » est justement
l’objet de mon prochain livre : Le silence des cadres, Enquête sur un
malaise (Vuibert, 2014). On en reparle à sa sortie !<o:p></o:p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-79121047543913288682014-01-26T01:43:00.001-08:002014-01-26T01:43:40.595-08:00L'absentéisme des cadres : en hausse !<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’absence d’un cadre pour maladie doit vite se faire
oublier. L’intéressé est censé mettre les bouchées doubles à son retour pour
compenser. Il ne faudrait pas en effet que ses collègues, les clients ou plus
globalement la marche de l’entreprise s’en trouve impactée. Le cadre doit en
quelque sorte se faire pardonner de ne pas avoir été infaillible. Pourtant, les
temps sont peut-être en train de changer.</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le taux d’absentéisme des cadres a beau être faible, il est
en croissance. Leur nombre de jours d’absence pour maladie a cru de plus de 11
% entre 2010 et 2012 quand celui de l’ensemble des salariés n’augmentait que de
1,5 % (chiffres tirés des statistiques d’un grand assureur). Ce sont chez les
femmes que cette hausse est la plus marquée. Autre chiffre révélateur d’un
changement d’attitude : entre 2010 et 2012, la part de cadres ayant eu au
moins un arrêt dans l’année a augmenté de 10 %. S’absenter pour cause de
maladie paraît moins incongru qu’avant.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cette tendance à la hausse est visible depuis les années
2000, en particulier chez les cadres loin du siège qui jouissent d’une
autonomie limitée. C’est typiquement le cas de chefs d’agence dans le secteur
de la banque et de l’assurance ou bien de directeurs d’établissement (bureaux
de poste, gares, hypermarchés…). Autrement dit, ce sont surtout les absences de
cadres intermédiaires qui sont en augmentation.<o:p></o:p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-60322377042243830432013-09-14T07:50:00.000-07:002013-09-14T07:50:09.208-07:00Un centre d'appels avec un faible absentéisme, c'est possible !<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
Les centres d'appels ont mauvaise réputation. Ils sont souvent perçus comme l’équivalent
de l’usine d’assemblage dans le domaine des services (Buscatto, 2002). Et ils
présentent généralement des taux d'absentéisme très élevés.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
Ce constat n'est cependant pas une réalité. Le centre d'appel d'une
entreprise pour laquelle je travaille présente ainsi un nombre de jours
d'absence pour maladie inférieure à 8 jours par personne, soit la moitié de la
moyenne nationale selon les chiffres d'Alma consulting et moins que la moyenne
des autres salariés de cette entreprise.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
Quelles sont les recettes de cet absentéisme maîtrisé ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
- La polyvalence : les téléopérateurs travaillent pour les différentes
branches de l'entreprise, si bien qu'ils ont un large aperçu de l'activité de
leurs collègues<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
- L'esprit d'équipe impulsé par le responsable du centre d'appels qui met
l'accent sur la solidarité<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
- les perspectives de carrière : au bout de deux ans d'ancienneté dans le
centre d'appels, les téléopérateurs peuvent postuler sur d'autres postes, de
gestion administrative principalement. Et ils sont souvent bien placés quand un
de ces postes se libère car leur connaissance de l'entreprise et des clients
est appréciée.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
- Le turnover : l'entreprise cherche à proposer des conditions de travail
agréable mais ne surpayent pas les téléopérateurs, si bien que ceux-ci partent
s'ils sont lassés par ce métier, ils ne se sentent pas obligés de conserver
leur poste parce qu'ils ne pourraient pas trouver une aussi bonne rémunération
ailleurs.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
L'activité de centre d'appels n'est donc pas une excuse pour justifier un
taux d'absentéisme élevé !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0cm;">
Buscatto M., « Les centres d’appels, usines modernes ? Les
rationalisations paradoxales de la relation téléphonique », Sociologie
du travail, vol. 44, n°1, 2002, p. 99-117.<span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-81626873064736186792013-09-05T06:51:00.000-07:002013-09-05T06:51:10.054-07:00L'absentéisme repart à la hausse !<div style="text-align: justify;">
Le baromètre Alma Consulting de l'absentéisme est sorti aujourd'hui. Quels en sont les principaux enseignements ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il indique tout d'abord que l'absentéisme s'est remis à augmenter en France en 2012 après quelques années de baisse ou stagnation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'absentéisme augmente particulièrement :</div>
<div style="text-align: justify;">
- dans les grandes entreprises</div>
<div style="text-align: justify;">
- dans le secteur des services</div>
<div style="text-align: justify;">
- chez les plus jeunes (moins de 30 ans) et les seniors augmente</div>
<div style="text-align: justify;">
- chez les agents de maîtrise et les cadres</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est intéressant aussi, c'est de constater que les contrevisites médicales ont un peu moins la cote auprès des DRH. Ils se rendent compte que ce n'est pas la solution pour résoudre le problème à la racine. C'est ce que je ressentais ces derniers temps auprès des entreprises pour qui j'ai travaillé. Je suis ravi de voir que cette prise de conscience se traduit dans ce sondage !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'étude d'Alma Consulting a la même limite que les autres années. 323 entreprises ont été interogées représentant 315 801 salariés, soit 977 salariés en moyenne. Il y a donc peu de très grosses entreprises dans l'échantillon. Si on prenait La Poste et la SNCF par exemple, elles font environ 315 000 salariés à elles deux !</div>
<div style="text-align: justify;">
Ceci dit, l'intérêt est de mesurer les évolutions. Et puis il s'agit du seul baromètre d'envergure, donc il ne faut pas trop faire la fine bouche !</div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-13906249339404401482013-02-23T03:11:00.004-08:002013-02-23T03:11:57.932-08:00Tribune dans Le Monde sur les effets des jours de carenceVoici la tribune que je viens de publier dans <i>Le Monde</i> pour éclairer le débat sur la supression du jour de carence pour les fonctionnaires :<br />
<a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/22/les-jours-de-carence-augmentent-les-inegalites-et-poussent-au-surpresenteisme_1837408_3232.html">http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/22/les-jours-de-carence-augmentent-les-inegalites-et-poussent-au-surpresenteisme_1837408_3232.html</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-12468758606868760422013-01-10T05:53:00.000-08:002013-01-10T05:53:30.464-08:00De l'absentéisme au présentéisme !Oui, je sais, je n'ai vraiment pas été assidu sur mon blog ces derniers mois. Si j'étais "aux abonnés absents", ce n'est pas que je me tournais les pouces.<br />
<br />
C'est que je travaillais sur mon essai "Les jeunes expliqués aux vieux" (L'Harmattan, 2012). Mais surtout parce que je m'intéresse de plus en plus au présentéisme sous toutes ses formes :<br />
- le présentéisme au sens classique<br />
- le présentéisme contemplatif<br />
- le présentéisme actif<br />
- le présentéisme inutile ou stratégique<br />
- le présentéisme illégal<br />
- le présentéisme sous-productif<br />
- le surprésentéisme (<i>sickness presenteeism</i>)<br />
<br />
<br />
Le présentéisme est justement le sujet de mon prochain livre, sortie prévue dans les prochaines semaines.<br />
<br />
L'enquête à la base du livre m'a pris un temps fou. Mais c'était passionnant !Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-24568106639110664892011-04-20T10:59:00.000-07:002011-04-20T10:59:18.133-07:00L'absentéisme comme antichambre de l'inaptitude<div style="text-align: justify;">Je discutais il y a peu avec une entreprise qui s'intéresse de près à l'inaptitude. Il faut dire qu'au bout d'un moment le nombre de salariés inaptes finit par faire réfléchir la DRH !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Cette entreprise classe les inaptes en deux catégories : les vrais et les faux. Les vrais, ce sont ceux qui n'ont objectivement aucun intérêt à se déclarer inaptes parce qu'ils perdent en rémunération : ils ne touchent plus un certain nombre de prime (travail de nuit, le w-e...). Les faux, ce sont ceux qui ont objectivement intérêt à se déclarer inaptes car les conséquences financières sont faibles. Pour cette entreprise, la plupart des faux inaptes le sont pour des problèmes psychologiques et non "réels". Par exemple, ils ne supportent plus le contact avec la clientèle.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ce qui est sûr, c'est que dans un cas comme dans l'autre, le taux d'absentéisme est un bon indicateur. La plupart des inaptes ont vu leur absentéisme augmenter avant d'être déclaré de la sorte. Raison de plus pour analyser les poussées d'absentéisme avant qu'il ne soit trop tard !<span id="hwytop"></span><span id="hwytop"></span></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-9357937530411773242011-03-15T12:33:00.000-07:002011-03-15T12:33:47.938-07:00Le niveau baisse ?<div style="text-align: justify;">Le baromètre de l'absentéisme du cabinet de conseil Alma Consulting vient de livrer ses résultats pour 2010. Le taux d'absentéisme serait en baisse significative par rapport à 2009 puisqu'il passerait de 4% à 4,85%. Pourtant, près des 2/3 des DRH interrogés ont l'impression quant à eux que la crise a fait monter l'absentéisme. Perceptions et données chiffrées ne vont donc pas de pair !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'est surtout dans l'industrie que le taux diminuerait, notamment en raison du chômage partiel connu l'année dernière.</div><span id="hwytop"></span><span id="hwytop"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-91294052166508622322010-11-30T06:33:00.000-08:002010-11-30T06:45:48.476-08:00Le mi-temps thérapeutique : une fausse bonne idée ?<div style="text-align: justify;">J'ai été interpellé il y a peu par des managers qui se plaignaient des salariés (souvent en fin de carrière) en mi-temps thérapeutiques. Ils me disaient que cela créait une mauvaise ambiance dans leurs équipes, les salariés à temps plein ressentant un sentiment d'iniquité dans le partage de la charge du travail.<br />"Le mi-temps thérapeutique, c'est une fausse bonne idée !", s'exclama ainsi un encadrant de proximité.<br /><br />Pour ma part, je nuancerai ce jugement. Tout d'abord, il vaut mieux avoir un salarié présent à mi-temps qu'absent totalement ! Cela est vrai à la fois pour le manager, mais souvent également pour le salarié. Pour les dépressifs par exemple, rester seul chez soi n'est pas nécessairement la meilleure chose à faire.<br /><br />En réalité, le problème dans cette entreprise était autre. Quand un salarié était en mi-temps thérapeutique, sa charge de travail en moins était directement diffusée sur les autres salariés, ce qui créait des tensions et dégradait le climat social. Si bien que les gens en mi-temps thérapeutiques étaient souvent mal vus, y compris ceux qui avaient pourtant une pathologie importante connue de tous !<br /><br />Le problème n'est donc pas le mi-temps thérapeutique en lui-même que sa gestion par l'entreprise. Les managers n'obtenaient pas d'effectifs supplémentaires alors que, d'un côté, leurs objectifs étaient identiques et, de l'autre, leurs ressources diminués !<br /><br /></div><span id="hwytop"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-77848721410839154412010-07-13T02:41:00.000-07:002010-07-13T02:42:42.852-07:00Pourquoi l’absentéisme a-t-il grimpé en 2009 ? (3/3)<div style="text-align: justify;">Enfin, l’effervescence médiatique autour de la question des risques psychosociaux depuis septembre dernier, à partir de la « vague » de suicides connue chez France Télécom, a pu avoir un effet sur les comportements au travail. En effet, parler de stress et de souffrance au travail conduit à noircir l’image des entreprises, les rendant responsables du mal-être que peuvent connaître certains salariés, ce qui abouti à rendre plus légitime des comportements de fuite ou de retrait de son poste de travail. <span style=""> </span></div><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";">In fine</span></i><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";">, les facteurs explicatifs de la hausse de l’absentéisme constatée en 2009 dans les grandes entreprises françaises sont extrêmement divers, mais liés pour la plupart à la conjoncture économique et sociale particulière connue l’an dernier. Ceci dit, la tendance des premiers mois de 2010 n’est pas à la baisse. Il y a peu de chance qu’une reprise de l’activité économique en 2010 conduise à une réduction de l’absentéisme. On ne peut donc que conseiller les entreprises à faire preuve de vigilance par rapport aux évolutions de cet indicateur.</span><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-59483195431653553712010-06-18T01:54:00.001-07:002010-06-18T01:55:39.398-07:00Pourquoi l’absentéisme a-t-il grimpé en 2009 ? (2/3)<div style="text-align: justify;">La hausse de l’absentéisme tient sans doute aussi au recours au chômage partiel. Tout d’abord, la baisse des carnets de commande a pu créer du stress et de l’angoisse auprès des travailleurs craignant de perdre leur emploi. Ensuite, la perte de salaire d’un salarié en arrêt maladie est inférieure à celle d’un salarié en chômage partiel, ce qui suscite des comportements opportunistes. Enfin, on note une augmentation de l’absentéisme dans les entreprises qui, retrouvant une activité plus élevée au second trimestre, ont mis fin au chômage partiel. En effet, les salariés ont modifié leur rythme de vie, se sont habitués à ne plus travailler le vendredi par exemple, à passer plus de temps en famille en réduisant le recours à une assistante maternelle pour leurs enfants, etc. Le retour au rythme de travail habituel peut donc s’avérer difficile pour certains d’entre eux.<o:p></o:p><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";"></span><br /><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";"></span><br /><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif";">Par ailleurs, il faut se souvenir de la psychose autour de la grippe H1N1 à l’automne dernier. Si la pandémie n’a pas eu lieu, les entreprises ont redoublé de vigilance par rapport aux risques de contamination. D’un côté, le rappel des règles d’hygiène a pu limiter le risque de maladie mais, de l’autre, les entreprises ont fait preuve d’un certain laxisme. En effet, afficher sa volonté de lutter contre l’absentéisme dans un tel contexte était difficile. Plusieurs entreprises qui souhaitaient sensibiliser leurs salariés sur le coût des absences et mettre en place des actions pour les réduire ont préféré différer ce type de message. Au contraire, dès qu’une personne toussait, elle était encouragée à se mettre en arrêt maladie pour ne pas contaminer ses collègues.</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-50365431161438441092010-05-28T04:35:00.000-07:002010-05-28T04:40:48.395-07:00Pourquoi l’absentéisme a-t-il grimpé en 2009 ? (1/3)<div style="text-align: justify;">Le premier semestre est traditionnellement la période de l’année où les grandes entreprises publient leurs résultats. A côté des bilans financiers, la lecture des premiers bilans sociaux 2010 indique que le taux d’absentéisme a continué de progresser au cours de l’année 2009.<br /><br /> </div><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: justify;">Cette tendance confirme le sondage effectué par Alma Consulting Group en janvier dernier auprès de DRH essentiellement présents dans des entreprises de taille moyenne ou des organismes publics. Selon cet indicateur, l’absentéisme aurait progressé d'un point en 2009 pour atteindre 4,85% aujourd’hui.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: justify;">Ce phénomène est d’autant plus remarquable que l’absentéisme est traditionnellement corrélé à la conjoncture économique : il baisse quand le chômage augmente et augmente quand le chômage baisse. Avec l’envolée du chômage en 2009, on aurait donc pu s’attendre au contraire à un fléchissement des absences, les salariés ayant tendance à adopter un comportement irréprochable en temps de crise, de peur d’être licenciés. Dès lors, comment expliquer la hausse observée ?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: justify;"><o:p></o:p>Premier élément explicatif, les grands mouvements sociaux qui eurent lieu au cours du premier semestre 2009. L’absentéisme augmente avec la conflictualité, notamment les jours de grèves, certains salariés préférant se déclarer malades que grévistes ce jour-là. La crise économique, issue d’une crise financière dont les salariés ne se sentaient pas responsables, a également pu réduire l’implication au travail des salariés et encourager des comportements de retrait en signe de protestation. <span style=""> </span></p><div style="text-align: justify;"> <br /><br />A suivre...<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-31461537343654121982010-04-10T03:29:00.000-07:002010-04-10T03:45:14.892-07:00Comment mesurer (gratuitement) les risques psychosociaux ?<div style="text-align: justify;">Depuis que les risques psychosociaux (RPS) sont sur le devant de la scène médiatique, nombre d'entreprises veulent mettre en place des observatoires du stress ou des RPS. Au-delà de l'effet d'annonce, il s'agit de mesurer l'ampleur de ces phénomènes dans l'entreprise.<br /><br />La mesure passe alors souvent par des longs questionnaires envoyés à l'ensemble des salariés de l'entreprise. Les questions posées pourraient se résumer à la suivante : êtes-vous stressés un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ?<br /><br />Très bien, mais combien ça coûte ? Cher, très cher puisqu'il faut traiter parfois plusieurs milliers de questionnaires, puis les analyser pour voir quels sont les métiers, sites ou bien services où le stress est le plus élevé.<br /><br />Pourtant, (presque) gratuitement, on peut obtenir ce genre d'information : en ayant un bon système d'information qui permette d'analyser le taux d'absentéisme par métiers, sites et services ! En effet, l'absentéisme est une des manifestations des troubles psychosociaux. En l'occurrence une manifestation bien plus courante et plus généralisée que les suicides dont on parle tant.<br /><br />Il suffisait d'y penser !<br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-15250802485332581162010-03-18T03:57:00.000-07:002010-03-18T04:07:09.872-07:00Stress et absentéisme : même combat !<div style="text-align: justify;">Je ne sais pas si tout le monde est plus stressé que l'année dernière, mais une chose est sûre : on parle beaucoup plus du stress que l'an dernier.<br /><br />Il est toujours amusant de voir les modes et les préoccupations des DRH évoluer. Toutefois, cette évolution est parfois quasi uniquement sémantique. C'est ainsi que les DRH m'appelaient l'an dernier pour réduire l'absentéisme et cette année pour réduire le stress. Mais, au fond, les demandes et les diagnostics à mener sont presque les mêmes !<br /><br />En effet, l'absentéisme est une des manifestations possibles des troubles psychosociaux. Face à un malaise identique, chaque salarié se conduira différemment : certains démissionneront, d'autres tomberont malades, d'autres encore se feront porter malade pour fuir la situation ou envoyer un message de protestation à leur hiérarchie, etc... et une infime minorité ira peut-être jusqu'à des tentatives de suicide.<br /><br />Les modes et les préoccupations évoluent suivant les symptômes pris en compte (stress, absentéisme, suicide, désengagement, turnover...) mais le travail à effectuer, lui, n'évolue pas : comprendre et agir sur les origines du malaise.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-15978138816285732382010-02-10T10:43:00.000-08:002010-02-10T10:44:06.163-08:00"Nous, on a un faible absentéisme"<div style="text-align: justify;">D'habitude, les DRH qui font appel à moi le font précisément parce que leur absentéisme est élevé et/ou en forte progression. Ils commencent alors (enfin) à s'intéresser à ce phénomène.<br />Mais je rencontre aussi des DRH pour discuter de bien d'autres sujets*. Je leur pose souvent incidemment la question, comme si de rien n'était : "est-ce que par hasard vous avez une idée du taux d'absentéisme de votre entreprise ?"<br /><br />La plupart me répondent alors : "oh, on a un taux maladie plutôt faible, environ 5%". Là, je suis toujours à deux doigts de m'étrangler. Le taux d'absentéisme maladie moyen en France se situe entre 3 et 3,5%. Alors 5% c'est un taux largement suffisamment haut pour s'alarmer. Mais non, difficile parfois de les sensibiliser : ils sont tellement persuadés (ou veulent tellement se persuader) qu'ils ont un faible taux d'absentéisme qu'ils ne peuvent rien entendre. C'est une sorte de méthode Coué.<br /><br />C'est peut-être mon côté sadique, j'avoue que j'adore quand ce même DRH m'appelle 6 mois plus tard pour me demander de l'accompagner pour réduire l'absentéisme. Tout cela parce qu'un incident, une désorganisation de la production lui a fait ouvrir les yeux.<br /><br /><br />* Je travaille notamment sur les jeunes au travail, ce qu'on appelle souvent la "génération Y", je prépare d'ailleurs un blog sur ce sujet. Comme les jeunes sont fréquemment absents, je ne fais pas tellement de grand écart entre les 2 !</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-2591102770249375652010-01-13T10:02:00.000-08:002010-01-13T10:08:59.474-08:00Les conséquences indirectes du chômage partiel<div style="text-align: justify;">2009 aura été l'année du chômage partiel pour nombre d'entreprises industrielles fortement affectées par la crise économique. Du coup, l'absentéisme n'était plus un problème majeur pour elle.<br />Toutefois, celles qui ont réduit leur chômage partiel ces derniers mois ont eu la surprise de constater que celui-ci avait laissé des traces sur les comportements au travail.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">L'exemple d'un site d'un constructeur automobile est intéressant. Du fait du chômage partiel, les salariés ont très peu travaillé le vendredi au cours du premier semestre 2009. Et lorsque les carnets de commande se sont améliorés et qu'ils étaient invités à travailler derechef le vendredi au second semestre, l'absentéisme a explosé précisément ce jour-là !<br /><br />Que s'est-il passé ? Les salariés ont pris l'habitude d'avoir des w-e de 3 jours en quelque sorte. Ils ont modifié les contrats de garde d'enfant, pris l'habitude de faire leurs courses ce jour-là, de consacrer ce jour à des activités sportives et culturelles... Si bien qu'ils n'avaient plus spécialement envie de revenir en arrière ! Difficile pour eux de se remettre au travail le dernier jour de la semaine !<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-31819211893740460422010-01-05T03:19:00.000-08:002010-01-05T03:30:08.398-08:00Qui veut la peau de l'absentéisme ?<div style="text-align: justify;">Eh bien, pas grand monde finalement. C’est ce que j’ai essayé de démontrer dans le chapitre 3 de mon livre.<br /><br />En voici une illustration supplémentaire. Une grande entreprise française vient de restructurer sa fonction RH. Concrètement, cela veut dire qu’ils ont changé le titre des départements (relations sociales, formation, emploi et compétences…) et modifié leur périmètre. C’est alors posé la question de savoir quel département allait avoir en charge la gestion de l’absentéisme.<br /><br />Etant donné que cette entreprise a un taux d’absentéisme particulièrement élevé, on aurait pu penser que ce sujet serait traité dans un département important. Eh bien, non, au contraire ! Aucun chef de département RH ne voulait prendre l’absentéisme dans son périmètre. Si bien qu’il a été confié au plus petit département, celui du contrôle de gestion sociale.<br /><br />L’entreprise peut être sûre que ce département calculera les taux d’absentéisme et produira une à deux fois par an de beaux graphiques. Mais les contrôleurs de gestion sociale n’ont aucune marge de manœuvre pour passer à l’action.<br /><br />Il y a donc peu de chance que l’absentéisme baisse dans cette entreprise dans les prochains mois !<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-34780510822625083812009-12-08T04:41:00.000-08:002010-03-18T04:07:51.561-07:00C'était mieux avant ?<div style="text-align: justify;"><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 12"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 12"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CDMONNE%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> 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Ni du genre à penser que (tous) les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux et démotivés. Mais il faut bien reconnaître toutefois une évolution des représentations sociales.
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<br />J’en veux pour preuve l’augmentation de l’absentéisme des jeunes (les moins de 30 ans) durant les vacances scolaires, comme celles de la Toussaint ou celles de Noël. Ce phénomène est tout particulièrement visible chez les jeunes embauchés. Ne bénéficiant pas encore des 5 semaines de congés, ils compensent parfois par des arrêts maladie pour bénéficier de temps de repos qu’ils estiment mérités.
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<br />J’en discutais récemment avec le responsable d’un centre d’appel, particulièrement touché par cet absentéisme de courte durée. Son entreprise propose aux jeunes embauchés de prendre des congés sans solde. Mais ces derniers préfèrent trouver un médecin complaisant qui leur accordera un arrêt de travail de quelques jours : cela leur permet d’avoir les congés et le solde ; le beurre et l’argent du beurre !
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<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-941103709302243293.post-52809314671281237462009-11-12T05:40:00.000-08:002009-11-12T05:48:15.209-08:00"T'avais pas le droit d'être malade"<div style="text-align: justify;">Je discutais il y a peu avec un jeune confrère œuvrant dans les RH. Je lui demandais ce qui l'avait poussé à rejoindre une organisation parapublique comme chargé de mission RH alors qu'il travaillait auparavant dans le secteur privé, plus précisément dans une entreprise d'intérim.<br /><br />Il m'explique que c'est parce qu'il avait été usé par des horaires démesurés, une pression constante, des objectifs sans cesse réhaussés... "Chez X, t'avais pas le droit d'être malade". Pour les cadres, c'était très mal vu. C'était tirer une balle dans le pied de sa carrière.<br /><br />Désormais, dans sa nouvelle entreprise, il gagne un peu moins qu'auparavant mais ses horaires sont plus lights et le nombre de jours de RTT bien plus grand. Il ne comprend donc pas la morosité qui gagne certains de ses nouveaux collègues : "on a des conditions de travail de malade, et il y a pourtant des gens qui se plaignent !" Il en vient ainsi à critiquer ses collègues qui abusent des arrêts maladie, s'arrêtant au moindre prétexte.<br /><br />C'est ce qui s'appelle passer d'un extrême à l'autre !<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com3