J’ai le regret de vous informer que ce blog n’est pas noble.
Il y a les sujets nobles d’un côté, les sujets délaissés de l’autre. Les sujets à la mode et ceux méprisés. L’absentéisme entre dans la seconde catégorie. C’est pourquoi je me vois au regret de vous informer que vous lisez un blog non noble. Vous vous intéressez à l’absentéisme ? Vous aussi ? Hé bien, j’ai la lourde charge de vous annoncer que vous êtes comme moi : des loosers en quelque sorte. On n’est pas du bon côté.
Je suis très sérieux en disant ça. Depuis les travaux de Philippe d’Iribarne sur l’influence de la culture sur l’économie, on sait que la logique française par excellence, c’est la logique de l’honneur. La Révolution a beau être passée par là et avoir coupé quelques têtes, force est de faire ce constat : la noblesse est toujours là. C’est très visible dans le monde de la recherche, particulièrement en France : il y a les sujets nobles et les sujets vulgaires. Les sujets nobles en général sont stratégiques, techniques, basés sur des modèles sophistiqués, prédictifs, centrés sur la matière grise, le top-management, un concept à la mode… Les sujets vulgaires, c’est tout l’inverse : il faut aller sur le terrain, rencontrer les acteurs, se rendre dans les usines de zones industrielles loin des grandes villes, plonger les mains dans le cambouis… Je vous promets que je suis à peine schématique.
C’est ainsi que depuis longtemps, c’est-à-dire depuis la fin des années 1970 environ, l’absentéisme est considéré par la majorité de nos universitaires comme ringard. Ce n’est pas tant qu’ils penseraient que l’absentéisme n’existe plus, qu’il aurait disparu. Non. Mais disons que ce n’est pas très up-to-date. Très concrètement, cela explique qu’il n’existe quasiment aucune thèse en gestion consacrée à ce sujet. De même, très peu d’articles sont parus dernièrement en France, ou alors dans des revues secondaires.
Heureusement, nous ne sommes pas seuls au monde. Nos amis anglo-saxons, canadiens et scandinaves, eux, ont bien plus investi le sujet. Il se trouve que l’absentéisme est plus réduit chez eux que chez nous. Y aurait-il un lien de cause à effet ?
Je suis très sérieux en disant ça. Depuis les travaux de Philippe d’Iribarne sur l’influence de la culture sur l’économie, on sait que la logique française par excellence, c’est la logique de l’honneur. La Révolution a beau être passée par là et avoir coupé quelques têtes, force est de faire ce constat : la noblesse est toujours là. C’est très visible dans le monde de la recherche, particulièrement en France : il y a les sujets nobles et les sujets vulgaires. Les sujets nobles en général sont stratégiques, techniques, basés sur des modèles sophistiqués, prédictifs, centrés sur la matière grise, le top-management, un concept à la mode… Les sujets vulgaires, c’est tout l’inverse : il faut aller sur le terrain, rencontrer les acteurs, se rendre dans les usines de zones industrielles loin des grandes villes, plonger les mains dans le cambouis… Je vous promets que je suis à peine schématique.
C’est ainsi que depuis longtemps, c’est-à-dire depuis la fin des années 1970 environ, l’absentéisme est considéré par la majorité de nos universitaires comme ringard. Ce n’est pas tant qu’ils penseraient que l’absentéisme n’existe plus, qu’il aurait disparu. Non. Mais disons que ce n’est pas très up-to-date. Très concrètement, cela explique qu’il n’existe quasiment aucune thèse en gestion consacrée à ce sujet. De même, très peu d’articles sont parus dernièrement en France, ou alors dans des revues secondaires.
Heureusement, nous ne sommes pas seuls au monde. Nos amis anglo-saxons, canadiens et scandinaves, eux, ont bien plus investi le sujet. Il se trouve que l’absentéisme est plus réduit chez eux que chez nous. Y aurait-il un lien de cause à effet ?
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