Comment réduire l’absentéisme ? En s’attaquant au malaise qui le produit. Concrètement, cela donne quoi ? Cela passe notamment par l’augmentation du coût de l’absence pour le salarié et par l’augmentation du gain à être présent.
Une grande entreprise de services payait les 3 jours de carence des salariés absents. Lorsqu’un plan d’action a été mis en place pour lutter contre l’absentéisme, en hausse, surtout pour les absences de très courte durée, il a été décidé par la direction de dénoncer cet accord. Quasiment du jour au lendemain, les salariés absents pour moins de 3 jours voyaient donc leur salaire non pris en charge par leur employeur.
Résultat : l’absentéisme maladie a chuté de 20% en un an. Certes, les autres actions ont sans doute aussi contribué à réduire le microabsentéisme de cette entreprise. Toujours est-il que ce résultat est suffisamment significatif pour faire l’hypothèse que la fin de la subrogation a été efficace.
Ce résultat est intéressant car on aurait pu imaginer que certains salariés cherchent à se faire arrêter plus de 3 jours pour éviter les effets de cette mesure. Cela n’a pas été le cas.
A chaque fois que je raconte cet exemple à des DRH, je sens qu’ils sont jaloux. Ils me disent que cela a été possible dans cette entreprise, mais que dénoncer un tel accord serait impossible dans la leur : « Moi, si je fais ça, je me prends une grève générale de 30 jours dans la gueule ! »
Une grande entreprise de services payait les 3 jours de carence des salariés absents. Lorsqu’un plan d’action a été mis en place pour lutter contre l’absentéisme, en hausse, surtout pour les absences de très courte durée, il a été décidé par la direction de dénoncer cet accord. Quasiment du jour au lendemain, les salariés absents pour moins de 3 jours voyaient donc leur salaire non pris en charge par leur employeur.
Résultat : l’absentéisme maladie a chuté de 20% en un an. Certes, les autres actions ont sans doute aussi contribué à réduire le microabsentéisme de cette entreprise. Toujours est-il que ce résultat est suffisamment significatif pour faire l’hypothèse que la fin de la subrogation a été efficace.
Ce résultat est intéressant car on aurait pu imaginer que certains salariés cherchent à se faire arrêter plus de 3 jours pour éviter les effets de cette mesure. Cela n’a pas été le cas.
A chaque fois que je raconte cet exemple à des DRH, je sens qu’ils sont jaloux. Ils me disent que cela a été possible dans cette entreprise, mais que dénoncer un tel accord serait impossible dans la leur : « Moi, si je fais ça, je me prends une grève générale de 30 jours dans la gueule ! »
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