Parmi les malades qui ne veulent pas s’arrêter, dont je parlais dans le précédent post, il y a aussi un autre cas de figure : ceux qui aimeraient s’arrêter mais craignent la réaction de leur employeur, voire de leurs collègues. Derrière gît toujours une peur : peur de se faire mal voir, peur de passer pour un faible, peur pour sa promotion, peur du placard…
On trouve ce type de comportement dans les hautes sphères du pouvoir dans la mesure où la condition physique est une compétence à part entière : un top-manager qui s’arrête, c’est un top-manager qui ne mérite pas de l’être ou alors sur le déclin.
On trouve ce type de comportement chez des individus se croyant indispensables (à tort ou à raison) au bon fonctionnement de leur service ou plus globalement de leur entreprise. Souvent, ces cadres qui se plaignent d’être débordés et de devoir tout faire par eux-mêmes, sont aussi ceux qui ne délègueraient certaines tâches pour rien au monde, ayant sinon l’impression de perdre une partie de leur pouvoir.
On trouve aussi ce comportement à des niveaux hiérarchiques bien plus faibles chez des salariés vivant sous pression de leur supérieur hiérarchique direct. La question est ensuite de savoir si les conséquences négatives sur la carrière d’un éventuel arrêt relève de sa croyance du salarié ou de la réalité de l’entreprise. D’après mes enquêtes de terrain, la pression des managers de certaines entreprises sur les salariés pour qu'ils viennent travailler même malades ou sur les salariés en arrêt afin qu’ils reprennent rapidement leur poste de travail n’est pas un mythe.
C’est une pratique de management à court terme : cela limite certes les arrêts de courte durée, mais cela accroît à moyen terme les arrêts de longue durée (maladie grave, dépression…).
On trouve ce type de comportement dans les hautes sphères du pouvoir dans la mesure où la condition physique est une compétence à part entière : un top-manager qui s’arrête, c’est un top-manager qui ne mérite pas de l’être ou alors sur le déclin.
On trouve ce type de comportement chez des individus se croyant indispensables (à tort ou à raison) au bon fonctionnement de leur service ou plus globalement de leur entreprise. Souvent, ces cadres qui se plaignent d’être débordés et de devoir tout faire par eux-mêmes, sont aussi ceux qui ne délègueraient certaines tâches pour rien au monde, ayant sinon l’impression de perdre une partie de leur pouvoir.
On trouve aussi ce comportement à des niveaux hiérarchiques bien plus faibles chez des salariés vivant sous pression de leur supérieur hiérarchique direct. La question est ensuite de savoir si les conséquences négatives sur la carrière d’un éventuel arrêt relève de sa croyance du salarié ou de la réalité de l’entreprise. D’après mes enquêtes de terrain, la pression des managers de certaines entreprises sur les salariés pour qu'ils viennent travailler même malades ou sur les salariés en arrêt afin qu’ils reprennent rapidement leur poste de travail n’est pas un mythe.
C’est une pratique de management à court terme : cela limite certes les arrêts de courte durée, mais cela accroît à moyen terme les arrêts de longue durée (maladie grave, dépression…).
Ca ne m'étonne pas ! On sent de plus en plus la pression sur les malades, même pour de bonnes raisons...
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