La rencontre entre un patient et un médecin s’apparente d’une certaine manière comme une négociation implicite concernant la prescription que le second accordera au premier. Cela est d’autant plus vrai quand un arrêt de travail est en jeu. Combien de jours voudraient obtenir le patient ? Combien de jours donnera le médecin traitant ?
Un médecin de mon entourage a mis au point une stratégie particulière pour faire face à cette situation de négociation. Dans un premier temps, il écoute le patient, l’ausculte… et se fait ainsi une idée du nombre de jours d’arrêt nécessaire au travailleur en face de lui. Mais il se garde bien de dévoiler ce chiffre.
Dans un deuxième temps, il demande au patient d’évaluer lui-même le nombre de jours d’arrêt qui lui semble nécessaire. La personne est alors souvent surprise, voire décontenancée. En évaluant elle-même son temps de convalescence, elle se trouve responsabilisée. Si elle demande un nombre de jours trop important, elle risque de se décrédibiliser.
Enfin, la troisième étape est celle du dialogue entre le médecin et le patient pour concilier leur point de vue. Généralement, le médecin en question propose aux patients demandant un temps d’arrêt plus long que ce qu’il estime nécessaire de revenir la veille de la fin de l’arrêt pour le prolonger si nécessaire. D’après son expérience, c’est rare qu’ils reviennent !
Un médecin de mon entourage a mis au point une stratégie particulière pour faire face à cette situation de négociation. Dans un premier temps, il écoute le patient, l’ausculte… et se fait ainsi une idée du nombre de jours d’arrêt nécessaire au travailleur en face de lui. Mais il se garde bien de dévoiler ce chiffre.
Dans un deuxième temps, il demande au patient d’évaluer lui-même le nombre de jours d’arrêt qui lui semble nécessaire. La personne est alors souvent surprise, voire décontenancée. En évaluant elle-même son temps de convalescence, elle se trouve responsabilisée. Si elle demande un nombre de jours trop important, elle risque de se décrédibiliser.
Enfin, la troisième étape est celle du dialogue entre le médecin et le patient pour concilier leur point de vue. Généralement, le médecin en question propose aux patients demandant un temps d’arrêt plus long que ce qu’il estime nécessaire de revenir la veille de la fin de l’arrêt pour le prolonger si nécessaire. D’après son expérience, c’est rare qu’ils reviennent !
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