J’adore donner des cours en master RH. Déjà parce qu’il n’y a presque que des femmes, ensuite parce qu’il y a toujours un ou deux vieux, ayant atterris là après un long parcours sinueux. Parmi eux, une fois sur deux c’est un militaire parce que l’armée française aime bien recycler ou promouvoir ses vieux guerriers.
Je les aime bien parce qu’ils ont souvent des anecdotes croustillantes à raconter qui montrent, pour ceux qui en doutaient, qu’en matière RH, l’armée peut encore progresser. L’autre jour, par exemple, je fais un cours sur la gestion de l’absentéisme. L’ancien militaire lève la main et nous dit : « A l’armée, vous savez pourquoi il y a si peu d’absentéisme ? Parce que les mutins, on les fusille ! »
C’est ce qu’on appelle un effet prophylactique ou, de façon plus courante, un effet dissuasif. C’est vrai que quand on y pense la meilleure façon de réduire l’absentéisme, ça reste les méthodes fortes : licencier, fouetter, tuer… Ah, au moins les serfs, les esclaves et les militaires n’étaient jamais absents. De là à dire que c’était mieux avant…
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