Quand on commence à s’intéresser à un sujet et à acquérir une expertise, il faut se garder de ne pas tomber dans la monomanie ou dans le fétichisme. Moi, par exemple, à chaque fois que je fais connaissance avec quelqu’un, je ne peux m’empêcher de lui demander quel est le taux d’absentéisme de son équipe ou de son entreprise. J’ai parfois du mal, même en vacances, à appuyer sur le bouton « off », je suis en benchmark permanent, si vous voyez ce que je veux dire.
C’est ainsi qu’en croisant, suite aux hasards de la vie, le directeur adjoint d’une chocolaterie industrielle, je lui demande benoîtement ce qu’il en est de l’absentéisme dans son entreprise. Il m’a répondu que son taux était relativement acceptable, mais très mal réparti. Le taux augmentait en période de forte activité, c’est-à-dire avant Noël et Pâques, tandis qu’il était plutôt faible le reste de l’année. « La vie est mal faite ! », s’exclamait-il en souriant.
J’ai gardé contact avec lui, si bien qu’il m’a fait parvenir les chiffres précis de son taux d’absentéisme. En effet, il était directement corrélait à celui de la production. C’est d’ailleurs une corrélation classique que l’on retrouve dans bon nombre d’entreprises. La maladie de l’orangite à la RATP l’illustre également. Plus précisément, à travers les discussions avec ce directeur adjoint et l’analyse des chiffres, j’ai pu dresser le constat suivant :
- L’absentéisme n’augmente pas au début de l’accroissement de la production mais à son pic. Il peut s’agir d’individus cherchant à fuir la période de forte production, mais aussi d’individus prenant des arrêts de courte durée pour pouvoir souffler un ou deux jours et tenir ainsi face à une cadence élevée.
- L’absentéisme est fort à la fin de la période de forte production. Cela va dans le sens de l’hypothèse d’arrêts courts pour souffler un peu.
- L’absentéisme ne diminue pas tout de suite au moment de la baisse de la production. J’y vois là l’effet de la décompression à la suite de l’effort fourni précédemment. Des salariés qui avaient tenu bon face à la croissance de l’activité se relâchent et tombent malade pour des durées plus longues que de simples petits arrêts.
Conclusion : je ne sais pas si la vie est mal faite, mais il est sûr que l’absentéisme varie fortement suivant le rythme de l’activité. Pour consoler ce directeur adjoint d’une chocolaterie, je lui ai dit qu’il avait finalement beaucoup de chance : son taux d’absentéisme était largement prévisible. Au moins, il pouvait l’anticiper et s’organiser en conséquence !
C’est ainsi qu’en croisant, suite aux hasards de la vie, le directeur adjoint d’une chocolaterie industrielle, je lui demande benoîtement ce qu’il en est de l’absentéisme dans son entreprise. Il m’a répondu que son taux était relativement acceptable, mais très mal réparti. Le taux augmentait en période de forte activité, c’est-à-dire avant Noël et Pâques, tandis qu’il était plutôt faible le reste de l’année. « La vie est mal faite ! », s’exclamait-il en souriant.
J’ai gardé contact avec lui, si bien qu’il m’a fait parvenir les chiffres précis de son taux d’absentéisme. En effet, il était directement corrélait à celui de la production. C’est d’ailleurs une corrélation classique que l’on retrouve dans bon nombre d’entreprises. La maladie de l’orangite à la RATP l’illustre également. Plus précisément, à travers les discussions avec ce directeur adjoint et l’analyse des chiffres, j’ai pu dresser le constat suivant :
- L’absentéisme n’augmente pas au début de l’accroissement de la production mais à son pic. Il peut s’agir d’individus cherchant à fuir la période de forte production, mais aussi d’individus prenant des arrêts de courte durée pour pouvoir souffler un ou deux jours et tenir ainsi face à une cadence élevée.
- L’absentéisme est fort à la fin de la période de forte production. Cela va dans le sens de l’hypothèse d’arrêts courts pour souffler un peu.
- L’absentéisme ne diminue pas tout de suite au moment de la baisse de la production. J’y vois là l’effet de la décompression à la suite de l’effort fourni précédemment. Des salariés qui avaient tenu bon face à la croissance de l’activité se relâchent et tombent malade pour des durées plus longues que de simples petits arrêts.
Conclusion : je ne sais pas si la vie est mal faite, mais il est sûr que l’absentéisme varie fortement suivant le rythme de l’activité. Pour consoler ce directeur adjoint d’une chocolaterie, je lui ai dit qu’il avait finalement beaucoup de chance : son taux d’absentéisme était largement prévisible. Au moins, il pouvait l’anticiper et s’organiser en conséquence !
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