Ce que j’adore quand je fais des benchmarks qualitatifs, c’est-à-dire quand j’interroge des entreprises pour comparer les moyens qu’elles mettent en œuvre pour lutter contre l’absentéisme, c’est que c’est rapide à faire. Il y a tellement peu d’entreprises qui ont une véritable politique de réduction de l’absentéisme, qu’elles n’ont rien à me dire.
Bien sûr, pour ne pas faire tâche ou passer pour un glandeur fini, la personne que j’ai en face ou au bout du fil, qui a vaguement dans ses missions écrit quelque part en toute petite ligne que l’absentéisme, c’est lui, il faut bien qu’il trouve quelque chose à me dire. Je le vois mal affirmer haut et fort : « On a un absentéisme en pleine croissance, il atteint 10% et pour le juguler, c’est bien simple on ne fait rien ! ». C’est vraiment trop humiliant à dire.
Du coup, pour ne pas perdre la face, ils me disent : « On est justement en train d’analyser l’absentéisme et de réfléchir à des actions. » Ils sont si peu crédibles que je me demande s’ils croient seulement cinq secondes que je vais les croire.
Ce que j’aime avec l’absentéisme, en tout cas, c’est que ceux qui agissent le font généralement sans réfléchir tandis que ceux qui n’agissent pas le font généralement en réfléchissant. C’est dommage que si peu d’entreprises aient l’idée de faire les deux à la fois !
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