Il faut arrêter avec le fantasme de médecins accordant à tour de bras des arrêts maladie de complaisance. L’image de professionnels de l’absentéisme connaissant dans leur entourage ou par réputation un ou deux médecins plus « généreux » que les autres, ou plus sensibles à leur maladie (vraie ou feinte) est à tempérer. D’ailleurs, la différence entre deux médecins se joue surtout sur le nombre de jours de convalescence : tandis que l’un l’estimera à une semaine, l’autre accordera deux semaines.
Cette image est à tempérer car la chasse aux abus est menée par la Cnam depuis quelques années et les médecins traitants se voient de plus en plus responsabilisés. Concrètement, un médecin qui accorde un nombre de jours d’arrêts de travail bien au-delà de la moyenne de ses confrères risque de recevoir dans un premier temps un courrier, puis de se faire contrôler.
Cette responsabilisation, si j’en crois les médecins généralistes que je rencontre, est réelle, au sens où ils l’ont pour la plupart intégrée. Nombre d’entre eux sont ainsi critiques envers les patients qui jaugent la qualité d’un médecin au nombre de médicaments qu’il va leur prescrire ou qui arrivent avec une liste déjà tout faite, digne de leur liste de courses au supermarché, de médicaments à acheter. De même, ils sont critiques vis-à-vis des patients qui arrivent en demandant ouvertement un grand nombre de jours d’arrêt, se plaignant de douleurs diffuses ou de relations au travail difficiles.
Non seulement, ils n’ont pas spécialement l’intention de contribuer au « trou de la Sécu », mais ils savent que leurs statistiques d’arrêts de travail sont observées. Ainsi, j’ai rencontré récemment un médecin qui me disait n’accorder que des arrêts de 3 mois maximum, renouvelable une fois. En effet, pour lui, s’absenter de son travail plus de 6 mois n’a pas de sens. Il conseillait alors aux patients dans ce cas soit de changer de métier, soit de changer de médecin !
C’est un des effets de la responsabilisation des généralistes : plutôt que d’avoir un médecin complaisant, les professionnels de l’absentéisme doivent en avoir plusieurs ou consulter régulièrement des généralistes différents. Cela devient de plus en plus dur d’être un professionnel de l’absence. Ah, il n’y a pas à dire, c’était vraiment mieux avant !
Cette image est à tempérer car la chasse aux abus est menée par la Cnam depuis quelques années et les médecins traitants se voient de plus en plus responsabilisés. Concrètement, un médecin qui accorde un nombre de jours d’arrêts de travail bien au-delà de la moyenne de ses confrères risque de recevoir dans un premier temps un courrier, puis de se faire contrôler.
Cette responsabilisation, si j’en crois les médecins généralistes que je rencontre, est réelle, au sens où ils l’ont pour la plupart intégrée. Nombre d’entre eux sont ainsi critiques envers les patients qui jaugent la qualité d’un médecin au nombre de médicaments qu’il va leur prescrire ou qui arrivent avec une liste déjà tout faite, digne de leur liste de courses au supermarché, de médicaments à acheter. De même, ils sont critiques vis-à-vis des patients qui arrivent en demandant ouvertement un grand nombre de jours d’arrêt, se plaignant de douleurs diffuses ou de relations au travail difficiles.
Non seulement, ils n’ont pas spécialement l’intention de contribuer au « trou de la Sécu », mais ils savent que leurs statistiques d’arrêts de travail sont observées. Ainsi, j’ai rencontré récemment un médecin qui me disait n’accorder que des arrêts de 3 mois maximum, renouvelable une fois. En effet, pour lui, s’absenter de son travail plus de 6 mois n’a pas de sens. Il conseillait alors aux patients dans ce cas soit de changer de métier, soit de changer de médecin !
C’est un des effets de la responsabilisation des généralistes : plutôt que d’avoir un médecin complaisant, les professionnels de l’absentéisme doivent en avoir plusieurs ou consulter régulièrement des généralistes différents. Cela devient de plus en plus dur d’être un professionnel de l’absence. Ah, il n’y a pas à dire, c’était vraiment mieux avant !
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