jeudi 9 avril 2009

Quand les entreprises poussent à l'absentéisme...

Un petit cabinet de conseil en management qui emploie une vingtaine d’experts réalise un chiffre d’affaires et une rentabilité inférieurs à celui de ses plus gros concurrents. Il ne peut donc pas offrir des salaires correspondant au niveau du marché du travail. Par ailleurs, il n’a pas suffisamment de missions et de clients pour que ses salariés travaillent réellement à temps plein.

Du coup, la qualité de vie et le rythme de travail sont des facteurs mis en avant par les dirigeants au cours du processus de recrutement. Les consultants sont payés à temps plein mais le temps de travail est très peu contrôlé : chacun ferme les yeux sur les absences de courte durée, souvent utilisée par les salariés pour développer une seconde activité en parallèle (enseignement, missions de conseil, engagement associatif...). Ainsi, l’absentéisme autorisé entre directement en compte comme un élément de rémunération supplémentaire en quelque sorte.

Plus couramment, il arrive qu’un manager accorde quelques jours de repos à un salarié au titre de la reconnaissance non monétaire ou pour compenser des heures supplémentaires effectuées que l’entreprise n’a pas l’intention de déclarer.

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