L'autre jour, je présentais au Codir d'une grande société cotée au CAC 40 les résultats d'une enquête sur l'absentéisme dans plusieurs de ses établissements français. J'intervenais un peu en sandwich entre deux autres projets présentés par le DRH.
Donc, en bon consultant, je déroule mon jeu de slides. Au fur et à mesure que je parle, toutefois, je sens un malaise grandissant dans la salle. Je commence un peu à m'inquiéter : est-ce que je suis complètement à côté de la plaque ? Non, au contraire, à la fin de mon speech tous les directeurs jugent mon analyse pertinente.
Un cadre-dirigeant prend la parole et rompt le malaise persistant : "Personnellement, je partage votre analyse à 100%. Le problème, c'est que le projet RH qu'on vient de discuter ce matin va exactement à l'opposé de ce que vous nous préconisez." Il se tourne alors vers le DRH : "Du coup, ma question est la suivante : est-ce qu'on poursuit nos projet en faisant comme si l'absentéisme n'existait pas ou est-ce qu'on remet en cause les évolutions depuis 5 ans de l'entreprise ?"
Le DRH de répondre : "Mais non, c'est excessif, on ne peut pas dire les choses comme ça..." Pourtant, c'était la question pertinente. Je vous laisse deviner la solution privilégiée par l'entreprise...
Donc, en bon consultant, je déroule mon jeu de slides. Au fur et à mesure que je parle, toutefois, je sens un malaise grandissant dans la salle. Je commence un peu à m'inquiéter : est-ce que je suis complètement à côté de la plaque ? Non, au contraire, à la fin de mon speech tous les directeurs jugent mon analyse pertinente.
Un cadre-dirigeant prend la parole et rompt le malaise persistant : "Personnellement, je partage votre analyse à 100%. Le problème, c'est que le projet RH qu'on vient de discuter ce matin va exactement à l'opposé de ce que vous nous préconisez." Il se tourne alors vers le DRH : "Du coup, ma question est la suivante : est-ce qu'on poursuit nos projet en faisant comme si l'absentéisme n'existait pas ou est-ce qu'on remet en cause les évolutions depuis 5 ans de l'entreprise ?"
Le DRH de répondre : "Mais non, c'est excessif, on ne peut pas dire les choses comme ça..." Pourtant, c'était la question pertinente. Je vous laisse deviner la solution privilégiée par l'entreprise...
Merci pour cette ouverture de débat sur ce sujet trés sensible :
RépondreSupprimerje fais parvenir au propriétaire du blog , Denis , un rapport(souhaité par la direction) sur la santé de ma boite ;
où nous sommes plus de mille à oeuvrer dans le culturel depuis trente ans :
je lui ai conseillé de prendre des calmants avant, bien qu'il met assuré être costaud dans l'écoute ....
Bref : "on ne nous dit pas tout" est une des vérité qui conduit notre Société vers un changement certain :
face à ce précipice du futur, un grand pas en avant s'impose !!!